Article intéressant et bien expliqué, mais (comme pour la discussion récente sur le cache navigateur placé en RAM, cf
http://shaarli.callmematthi.eu/?bVpFFQ), je crains que ce soit contre-productif. L'intérêt d'un cache, AMHA, est de s'épargner "pour la prochaine fois" l'effort d'une tâche qu'on vient d'effectuer (télécharger un CSS, par exemple, dans le cas d'un navigateur). Mais si on stocke le cache en RAM via un tmpfs, ça veut dire que non seulement on prend le temps de vérifier si une donnée existe dans le cache, qu'on récupère/génère cette donnée si elle n'y est pas puis qu'on l'écrit dans le cache. Et tout ça pour jeter le cache aux orties au prochain shutdown ? :-(
Les données des différents caches ne sont-elles pas déjà en RAM d'une certaine façon, grâce aux différents buffers (regroupement des lectures/écritures par le noyau, buffer physique des disques durs) ?
Grâce aux processeurs multicœurs, je ne suis même pas sûr que la latence inférieure d'un SSD par rapport à un disque mécanique fasse la moindre différence en terme de performances/réactivité d'une application du point de vue de l'utilisateur : l'application tourne sur l'un des coeurs pendant qu'un autre va causer à la RAM et au disque pour lire/écrire du cache.